Une année exceptionnelle

Exceptionnelle, inoubliable, intense, mémorable… les adjectifs ne manquent pas pour qualifier mon année au Collège d’Europe.

Une année qui n’a pas été de tout repos avec des « papers » à répétition, des exposés à gogo, des partiels qui s’enchaînent… Des moments assez crevants, souvent stressants mais aussi des moments inoubliables, de bonne humeur et de joie.

Durant cette année, j’ai également pu avoir l’occasion de découvrir un pays qui compte beaucoup dans le cœur de ses habitants et de ceux qui y sont originaires, la Pologne. Un pays étonnant, fier de son histoire et des Polonais très patriotes et fiers d’être Polonais. Un pays qui tient à sa liberté après des décennies de domination en tout genre, ce qui se voit notamment sur le plan de sa diplomatie mais aussi au sein même de l’Union européenne. Inutile de vous dire que je suivrai la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne avec un œil très intéressé.

Avec cette année intense, je n’ai pas eu le temps de visiter ce magnifique pays, manque de temps mais aussi et surtout d’argent. Pas d’escapade donc à Zakopane, Gdansk, Poznan, Cracovie ou bien encore une visite des camps d’Auschwitz et Birkenau. En revanche, de nombreux détours à Varsovie et surtout ce moment magnifique et très apaisant à Augustow, rien de tel pour terminer l’année.

Certains d’entre vous seront peut-être déçus mais je n’ai pas rencontré le fameux plombier polonais ! Vous savez celui qui allait venir envahir la France et voler le pain de nos compatriotes, il y a six ans et plein débat sur la constitution européenne ? Ben non, je ne l’ai pas vu et je pense même qu’il préfère rester dans sa belle Pologne.

Mais des Polonais j’en ai rencontré et pas seulement à Natolin. Durant mon année, j’ai croisé et côtoyé des personnes exceptionnelles et très ouvertes sur l’extérieur, signe positif pour la suite. Des Polonais et une Pologne étonnante, détonante où les clichés ont certes la vie dure mais dont le dynamisme est encourageant pour la suite, véritable leçon pour l’UE.

Reste le Collège d’Europe et Natolin. Un endroit unique et magnifique mais aussi des copains, des amis que je quitte après une année intense. Durant dix mois, j’ai tissé des liens d’amitié importants et fréquenté des gens qui me tiennent et me tiendront à cœur. Et s’il est difficile de se dire au-revoir, on fera tout pour qu’on se retrouver, à Bruxelles, Paris ou autre part dans le monde. D’ailleurs, rendez-vous est pris en janvier 2012 à Natolin où on fera un premier point, six mois après.

Alors ce blog s’arrête mais juste avant d’actionner le clap de fin, un petit message à la promotion Marie Curie, celle qui prendra désormais possession des murs de Natolin mais aussi de Bruges. En attendant cet ultime article, je voulais remercier toutes celles et ceux qui ont suivi mon aventure natolienne et polonaise durant ces dix mois, ainsi que toutes celles et ceux qui ont postulé au Collège et qui ont découvert ce blog, notamment Marine.

Comme je le dis toujours, ce n’est pas la fin d’une aventure, c’est bientôt le début d’une autre. Alors à très vite, quelque part dans le monde et en attendant, vous pouvez toujours suivre et lire mes billets d’humeur sur Actupol 3.0 mon blog politique.

Et comme on dit en polonais : DO WIDZENIA !

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My European Dream : témoignages à Natolin

Juste avant d’actionner le clap de fin – et donc mettre fin à ce blog, malheureusement – je vous mets en ligne l’ensemble des entretiens qu’a réalisés mon ami Valentin dans le cadre de son projet « My European Dream » et dont je vous en avais touché un mot dans un article précédant, relatant sa venue au sein de la cage dorée.

Des entretiens réalisés en français et en anglais et que je mettrai en ligne successivement

Bonne lecture vidéo !

Nicholas (Royaume-Uni / France)

Pauline (Belgique)

Irene (Italie)

Anne (Royaume-Uni)

Agata (Pologne)

Justyna (Pologne)

Oleksandra (Ukraine)

Darya (Belarus)

Margot (Andorre)

Erbil (Turquie)

Liljana (Albanie)

And last but not least… 😉

L’Atomic Bar en dix chansons

Photo prise durant la soirée "Années 1970" en novembre dernier

L’Atomic Bar ! Notre bar, notre lieu de rassemblement, de ralliement ! The place to be pour les anniversaires et pour toutes les cuites (n’est-ce pas Alexis ? :p )

Durant un an, ce lieu était notre endroit et c’était également là où on faisait la fête (et où accessoirement certains couples réels ou supposés se formaient).

L’année étant écoulée et le bar étant désormais vide (dans l’attente de la prochaine promotion), je voulais résumer notre Bar en dix chansons. Dix chansons qui résument un an de fête et de soirées entre nous, les dix chansons qu’on a diffusées le plus souvent.

Voici donc la playlist de la promotion Einstein !

Cobrastyle de Robyn, chanson énergique

Jay-Z et Alicia Keys…

« Barbara Streisand », c’est surtout les paroles qu’on a aimé 😉

Celle-ci, c’est une spéciale dédicace pour mes camarades italiens (mention spéciale pour Daniele, Ilaria (ma belle voisine ^^’), Monika (ma belle voisine, également ^^’) et Irene (ma comparse de toujours) 🙂

Comme il faut bien rééquilibrer le niveau entre l’anglais et le français, petite dédicace à mes camarades non-francophones qui se sont dandinés sur Stromae. Alors on danse ? 😉

Une autre chanson francophone, de Magic System. Je dois dire que j’ai été assez surpris qu’elle soit connue par l’ensemble de la promotion !

L’indémodable Black Eyed Peas :p

Une soirée sans Lady Gaga n’était pas vraiment une soirée au bar :

OutKast bien sûr !

Et le meilleur pour la fin, « Disko Disko Partizani » : idéal pour faire un générique de série télé (MDR)

Et j’en profite pour dire un très grand « Grazie » à Daniele, notre étonnant et détonnant président du comité Bar durant cette année pour son énergie, son organisation et son inventivité ! Merci encore pour mon anniversaire !

Il est temps de se dire « au-revoir » !

It’s time to say « goodbye ». C’est ainsi que l’on pourrait résumer les derniers jours que nous avons passé ensemble au sein de la cage dorée. Une ambiance particulière, voire carrément triste.

C’est ainsi que les couloirs des résidences Retinger et Wlodkovic étaient envahis de cartons, valises et autres sacs poubelles, signe d’un très grand nettoyage de printemps dans nos chambres respectives, celles-ci devant être libérées avant dimanche, 10 heures. Les cours de Droit, d’Histoire, de Sciences politiques s’accumulaient pour rejoindre la grande benne à ordures, signe que l’année était bel et bien finie.

Mais tous nos documents n’ont pas connu un pareil sort. Ainsi, les livres et autres notes que nous avons utilisés se sont retrouvés dans les « boîtes nationales », sorte de cadeau de bienvenue pour la prochaine promotion Marie Curie, histoire qu’ils ne sentent pas perdus et qu’ils commencent bien l’année, un peu comme nous lorsque nous avons récupéré des bouquins et autres notes de cours utilisés par la promotion précédente, Charles Darwin.

Une ambiance particulière, je disais notamment lorsque je me suis mis à ranger ma chambre et à retirer tous les posters et autres affiches. On range un an de sa vie, un an de bons comme de mauvais souvenirs et avec ses camarades, on se commémore notre année dans la cage dorée, passant du rire à la nostalgie.

On se retrouve à la cantine et on partage nos derniers repas ensemble. Puis, un des nôtres nous fait ses adieux. On se congratule, on se souhaite le meilleur pour la suite dans nos vies aussi bien sur le plan professionnel que personnel, on rit, on pleure… C’est toujours un moment particulier car durant un an on ne se disait jamais « au-revoir », tellement on avait l’habitude de vivre tous ensemble.

Mais le moment s’en doute le plus fort fut lorsqu’une vingtaine de nos camarades nous ont quittés à leur tour pour rejoindre le Belarus dans le cadre d’un voyage organisé par nos deux camarades, Darya et Veranika. Guzman, Artur, Davide, Daniela, Monika, Luis, Agata, Erwan, Laurent, Sara, Régis… toutes ces personnes que je porte dans mon cœur quittent à leur tour la cage dorée, ce qui avait donné un petit pincement au cœur à certains qui n’ont pas pu s’empêcher de verser quelques larmes.

Scènes d'au-revoir au moment du départ de certains de nos camarades pour le Belarus

Mais bon, on profite des heures qui nous restent pour rester ensemble et on se retrouve une dernière fois dans le quartier de Kabaty autour d’un verre. On parle des projets pour l’année prochaine, on soutient ceux qui devront revenir en seconde session, on apprend qu’un tel ou un tel a rejoint l’équipe académique du Collège… Oui, l’année est vraiment finie, la promotion Albert Einstein à Natolin rejoint la longue lignée des « Anciens »

Puis viens mon tour. Je termine de nettoyer ma chambre, jette les derniers cours, repasse chez ma voisine, repasse voir les copains dont je me sens les plus proches, dit des choses importantes à deux personnes de la promo (elles se reconnaitront) et boucle ma valise. A 4 heures du matin, le dimanche 19 juin, le taxi stationne devant le campus. Avec Maria, ma camarade moldave, on s’y engouffre pour rejoindre l’aéroport Frédéric Chopin et décoller pour Paris, deux heures après.

Oui, il est temps de se dire « au-revoir », de dire au-revoir à la cage dorée, aux amis, à ceux qu’on a apprécié, aimé. Mais bon, ce n’est qu’un « au-revoir », pas un adieu !

(L’émouvante) cérémonie de clôture

Jeudi 16 juin.

Le moment tant redouté mais aussi tant attendu est arrivé, c’est celui de la cérémonie de clôture de l’année académique 2010 – 2011 au Collège d’Europe.

Un moment assez particulier puisqu’il met non seulement fin à notre année au sein du campus de Natolin mais aussi à cette formidable aventure humaine de dix mois ensemble. Un moment à partager en compagnie de tout le personnel académique, technique mais aussi de nos parents et de nos amis qui ont été invités à cette occasion.

Bien évidemment présent, le Recteur, Paul Demaret, a débuté la cérémonie par un discours en revenant sur notre année écoulée mais aussi ce qu’il en fallait en tirer, notamment pour l’avenir. Il a notamment insisté sur la nécessité de l’Europe, ce qui est encore plus évident quand on se réfère aux évènements actuels. Discours ensuite de notre invité de marque, à savoir, Jerzy Buzek, ancien Premier ministre de Pologne et actuel président du Parlement européen qui, lui aussi, a rappelé la nécessité de l’Europe notamment dans le monde d’aujourd’hui.

Puis le temps des discours a laissé place à celui de la remise des prix et autres distinctions de la part du directeur des études, le Professeur Erwan Lannon. C’est avec joie que Vito (pour la filière Marché commun), Richard (pour la filière Gouvernance), Anne (pour la filière Acteur global) et Davide (pour la filière Acteur régional) ont été couronnés major de leur filières et cerise sur le gâteau pour Vito, puisque ce dernier a été couronné major de la promotion ! Mes félicitations à lui, de tout mon cœur !

Après ce moment intense et de joie, direction le Palais de Natolin pour un repas en compagnie du président du Parlement européen. Un moment de joie mais aussi d’émotion dans la mesure où l’année se termine et que nous allons nous séparer, prenant ainsi des chemins différents. Puis, le repas achevé, direction nos boîtes aux lettres pour consulter nos résultats du second semestre. Moment de joie pour certains, de déception pour d’autres qui devront revenir en seconde session mais au bout du compte, moment à la fois intime et collectif importants.

En compagnie du président du Parlement européen, Jerzy Buzek lors de la réception suivant la cérémonie de clôture

C’est alors que pour finir cette soirée de folie, nous nous sommes retrouvés non loin du terrain de football pour une énorme fête en présence du Recteur s’il vous plaît ! (du moins, au début), l’occasion pour les Polonais de notre promo de nous montrer un émouvant Powerpoint retraçant notre année à Natolin. Puis la fête a repris ses droits jusqu’au petit matin, entre accolades, gestes tendres, larmes et premiers au-revoir déchirants.

Oui, l’année est bien finie et il est temps de se dire « au-revoir ». Mais bon, ce qui nous unit, nous rend plus fort et ce lien avec Natolin, ce lien entre nous est inébranlable. Vraiment inébranlable, même si on devra faire face à l’épreuve du temps.

Ce qu’il reste du Ghetto…

C’est un endroit extrêmement connu mais pratiquement impossible à retrouver dans Varsovie, et pour cause ! Il a quasiment disparu. Mais en s’armant de patience et surtout d’une bonne carte, on arrive à retrouver ce vestige coincé entre deux immeubles, non loin de l’imposant Palais de la Culture et de la Science.

Le vestige en question, c’est le ghetto de Varsovie, du moins ce qu’il en reste. Son nom fait référence à un épisode important de la Seconde Guerre mondiale, dès le mois de septembre 1939, date à laquelle l’Allemagne nazie d’Hitler envahit la Pologne et s’empare de Varsovie, trois semaines après l’attaque des troupes du III° Reich.

Le Ghetto rassemblait la quasi-totalité des juifs varsoviens soit près de 380 000 personnes de 1939 à 1943, aux conditions de vie effroyables et extrêmes selon les témoins de l’époque. Situé au centre de la capitale polonaise, le ghetto était encerclé par dix-huit kilomètres de murs et de barbelés faisant de cet endroit, un lieu à part, antichambre vers les camps de concentration de Treblinka et d’Auschwitz-Birkenau.

Du ghetto, il ne reste que pratiquement plus rien. En effet, ses « habitants » se sont révoltés en 1943 puis en 1944 contre l’occupant nazi, révoltes qui se sont terminés dans la répression la plus féroce. Aujourd’hui, seuls quelques murs et quelques façades rappellent l’existence de ce ghetto, notamment le cliché que j’ai pris, non loin du Palais de la Culture. Une rue cachée entre des immeubles modernes comme pour signifier que cet épisode sinistre et douloureux de l’Histoire de la Pologne et des Polonais est désormais derrière eux.

Une manière aussi de régler ses comptes avec une Histoire qui a encore du mal à passer. Ainsi, à moins d’être un passionné ou une personne avertie, vous ne trouverez nulle plaque commémorative rappelant cet épisode de la Seconde Guerre mondiale et à titre personnel, je ne suis pas vraiment persuadé que les riverains connaissent le passé de cette rue, même si les portraits accrochés sur les façades ci et là, doivent normalement servir de piqure de rappel.

Néanmoins, il reste encore deux, trois personnes qui se battent pour que cet épisode ne tombe pas dans l’oubli. Ainsi, le cinéaste franco-polonais Roman Polanski qui a réalisé en 2002, « The Pianiste » avec Adrian Brody et qui s’inspire de l’histoire de Władysław Szpilman, un pianiste de confession juive, témoin privilégié du Ghetto et qui ne doit sa survie qu’à son talent musical. Enfin, rappelons également l’existence du musée de l’Insurrection qui consacre une partie de ses murs au ghetto de Varsovie.

Cette visite du Ghetto (du moins ce qu’il en reste) compense un peu avec le fait que je ne me sois pas rendu aux tristement célèbres camps de concentration, véritable plaie dans l’histoire récente de la Pologne mais également de l’Europe. Mais c’est surtout un lieu de mémoire et de souvenir primordial surtout quand on sait que 92% de la population juive de Pologne n’a pas survécu à la Seconde Guerre mondiale.

Et en guise en conclusion, je voulais terminer avec cette photo éminemment célèbre, présente dans tous les livres d’Histoire. Je savais qu’elle avait été prise durant la Seconde Guerre mondiale mais pas durant l’insurrection du Ghetto en 1943. Une photo emblématique notamment avec ce jeune garçon juif, innocent, et au destin sans doute scellé.

La journée polonaise – Partie 3 : escapade à Augustow

La fin de l’année s’annonçant, nos camarades polonais ont jugé utile de nous préparer à la sortie de notre belle et sécurisante cage dorée.

C’est ainsi que nous nous sommes rendus, à l’initiative d’Asia, aux lacs de Mazurie pour un mini-séjour et quatre jours de folie.

Les lacs de Mazurie se situent sur la commune d’Augustow, dans la région de Podlachie, sur la route qui mène vers la Lituanie et le Belarus. Pour s’y rendre, quatre heures et demie de train sont nécessaires, un comble quand on sait que ce lieu se situe à seulement 250 kms de la capitale polonaise.

Toutefois, le désagrément laisse place à l’excitation et à la joie notamment à la vue de ce magnifique lac. Nous avions élu domicile, le temps de notre séjour, un centre de vacances niché en pleine forêt avec des cabanons en guise d’habitations. C’est dans l’un de ses cabanons que j’ai été effectué mon séjour, profitant ainsi des joies du camping mais également ses immenses inconvénients, notamment les moustiques et autres saloperies de ce genre ^^’

Toujours est-il que mes camarades et moi avons particulièrement apprécié cet endroit aux lacs immenses et à l’espace naturel particulièrement réservé. Après une seconde période d’examens particulièrement intense et lourde, un peu de vacances entre Natoliniens, cela fait un peu de bien, d’autant plus que c’était l’occasion d’être une nouvelle fois tous ensemble, à l’extérieur du campus, à quelques jours seulement de la cérémonie de clôture.

Aussi, nombreuses furent les activités et les raisons de ne pas chômer entre l’expédition en kayak, en pédalo, les matchs de beach-volley et ceux de basket-ball mais également les feux de camp jusqu’au lever du soleil, à savoir 3 heures 30 en Pologne ! C’est d’ailleurs à l’un de ces feux de camp que furent décernés les « College of Europe Awards » et pour lequel votre serviteur a reçu le prix de celui qui pose tout le temps des questions, un prix que je me suis empressé de dédier à ma comparse de toujours Irene ! Et c’est aussi à un de ces feux de camp que nous sommes retombés en adolescence avec le fameux jeu « Dare or Say » (« Action ou Vérité »), mais ne cherchez pas, je ne vous en dirai pas plus ! :p

Cette escapade à Augustow m’a en tout cas fait un bien fou et m’a permis de découvrir un autre coin de la Pologne, bien loin de Varsovie, montrant ainsi toute la richesse et la diversité naturelle de ce pays. Comme l’a si bien souligné Monika, de tels paysages n’ont pas leur équivalent et notamment en France tant la nature est particulièrement mis en avant et préservée.

Un havre de paix idéal pour se reposer et attaquer la dernière et la plus redoutable des épreuves, la cérémonie de clôture qui marque la fin de notre scolarité au Collège d’Europe mais aussi cette formidable aventure. Aussi, j’en profite pour remercier infiniment mes camarades polonais de Natolin et tout particulièrement Asia qui a eu l’idée magnifique de nous proposer un tel voyage !

Dziejkue Barzo !

L'ensemble de la délégation polonaise de notre promo avec de gauche à droite en partant du haut : Radek, Alijca, Agata, Katarzyna (dit Kasia), Agnieszka, Paulina, Justyna, Joanna (dit Asia, cachée), Monika, Dorota, Karolyna, Natasza et Antoni (dit Antek) lors du "dîner national polonais", le 3 juin dernier

La journée polonaise – Partie 2 : un déjeuner sur l’herbe

Pour célébrer la Pologne, rien de tel qu’un déjeuner sur l’herbe, un soir de printemps qui annonce l’été. C’est l’idée qu’ont eu nos camarades polonais de la promo, il y a près de deux semaines, point de départ des festivités.

Le 3 juin dernier donc, avait eu lieu le « diner national polonais ». Au programme, l’ensemble des spécialités de notre pays d’accueil avec notamment les célèbres et uniques pieroglys (ou raviolis à la polonaise si vous préférez) mais aussi toute une variété de charcuterie et autres aliments bien consistants. En effet, et pour ceux qui ne le sauraient pas encore, la Pologne est un pays où on aime la bonne chaire, ce qui peut faire son importance notamment lors des longues et (très) froides nuits d’hiver.

Pour l’occasion, la délégation polonaise nous avait demandé de nous habiller classe tout en restant décontracté. Résultat : une ambiance on ne peut plus sympathique sous un soleil couchant en compagnie de nos hôtes. A ce propos, mention spéciale à nos chères Polonaises, toutes belles comme un cœur dans leur tenue traditionnelle, ornée d’une couronne de fleurs sur la tête.

Dorota, Karolyna et Natasza lors du repas national polonais, le 3 juin dernier (photo prise par Veronica)

Par la suite, prestation de notre habituelle chorale du Collège qui a interprété quelques classiques polonais. Puis la soirée s’est déroulée, toujours dans cette ambiance décontractée, on avait l’impression de se trouver à un mariage même si on cherchait toujours les mariés.

Un dîner qui ne s’est pas conclu par la traditionnelle fête au bar, révisions obligent mais qui fut l’occasion de se retrouver une nouvelle fois tous ensemble, célébrant ainsi notre pays d’accueil durant cette année. Un repas national qui, en réalité, n’était que le hors d’œuvre des journées polonaises, la suite s’annonçant encore plus époustouflante !

La suite donc à l’article suivant ! D’ici là, je vous laisse avec la vidéo de présentation du repas national polonais, l’occasion d’en savoir un peu plus sur cette fameuse « Polonaise » que nous avons dansé, il y a seulement quelques jours lors du bal danubien

La journée polonaise – Partie 1 : la bande annonce

Vous l’attendiez ?

Elle est enfin arrivée !

Après les journées italienne, française, hispanique, britannique, ukrainienne et danubienne, voici donc la journée polonaise qui clôture les journées nationales.

La journée polonaise ? Je devrais plutôt dire les journées polonaises. En effet, durant plusieurs journées, nos camarades de la patrie de Jean-Paul II et de Frédéric Chopin nous ont fait découvrir les charmes de leur partie sur le campus et même au-delà, comme vous allez vous en rendre compte dans les articles suivants…

D’ici là, je vous laisse avec cette jolie photo, sorte d’aperçu de mes prochains articles !

La journée danubienne – Partie 2 : bal à Natolin

En cette fin d’année, le Collège d’Europe ainsi que la délégation danubienne (qui regroupe les étudiants de notre promotion des pays que traversent le Danube et ses affluents) ont mis les petits plats dans les grands, en organisant un magnifique bal au Palais de Natolin.

Rendez-vous pris dès 19 heures pour une présentation de leurs différents pays respectifs. Pour l’occasion, les filles de notre promo s’étaient mises sur leur 31, se faisant particulièrement belles et sexy. Toutefois, les garçons que nous sommes n’étions pas en reste avec smoking pour tous et nœud-papillon pour certains.

Après une rapide intervention d’Anna, au nom du comité danubien, et l’inauguration officielle de la soirée par la vice-rectrice du Collège, ouverture du bal avec la Polonaise de Frédéric Chopin. L’occasion pour nous d’appliquer les enseignements que nous avions reçu quelques jours auparavant sur la façon de danser la valse et autres danses traditionnelles avec grâce et élégance, et il faut bien avouer qu’on s’est plutôt débrouillé comme des chefs ! 😉 La preuve en images :

Durant les répétitions (à quelques heures du bal)

Mes camarades dansant la Polonaise (photo prise par Agata)

Par la suite, la fête a battu son plein avec un orchestre jazz. L’ambiance était magnifique, on s’est cru à un mariage sauf qu’il n’y avait point de mariés bien évidemment ! Une soirée magnifique annonçant l’été qui arrive à petit pas mais aussi la fin de notre scolarité à Natolin.

Dès lors, on en profite pour se remémorer nos meilleurs souvenirs, nos meilleurs moments tout en profitant au maximum du temps qui nous reste à partager tous ensemble. Mais la nostalgie a rapidement laissé place à la fête et au déroulement de la soirée qui fut marqué par un quizz réalisé par nos camarades danubiens, le but étant de répondre à des questions sur le Danube avec un magnifique séjour en Bavière à la clé. A sa grande surprise, votre serviteur est arrivé dans les cinq premiers et a obtenu un lot : des DVD sur la Croatie et la Slovaquie, un cahier estampillé « Présidence hongroise de l’UE » et autres gadgets. Toutefois, cela n’a pas suffi pour que je gagne le séjour qui fut finalement remportée par Rossella après un tirage au sort effectué par la vice-rectrice.

Puis la soirée a battu son plein jusqu’aux alentours de 1 heure du matin, heure à laquelle l’orchestre pliait bagages. Mais qu’à cela ne tienne, les étudiants que nous sommes, ne sont jamais fatigués et nous sommes descendus au sous-sol pour l’after, une manière sympa de conclure cette magnifique soirée mais aussi de rester éveillés, certains d’entre nous se dirigeant vers les lacs de Mazurie pour un court séjour au nord-est de la Pologne.

Un magnifique bal qui me laisse de bons souvenirs tant l’ambiance était là et l’organisation au top. D’ailleurs j’en profite pour remercier du fond du cœur, Anna T., Anna M., Anna D., (pour l’Autriche), Thomas, Alexander et Carolin (pour l’Allemagne), Tatiana (pour la Slovaquie), Tadeja (pour la Slovénie), Maria et Silvia (pour la Roumanie) ainsi qu’Irynka (pour l’Ukraine) pour cette soirée magnifique et qui m’a permis de faire la fête jusqu’à cinq heures, profitant à 3h30 du lever de soleil surplombant le Parc de Natolin.

Lever de soleil à Natolin à 3 heures 30